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Déposer une demande de formation Marchand de Biens
(ou les 3 signatures qui n’ont jamais vu le jour)
Il y a des jours où tout roule, où les signatures s’enchaînent, où tu te dis que tous les efforts fournis depuis des mois vont enfin payer.Et puis… il y a les autres jours.Ceux où, malgré toute ton anticipation, ta rigueur et tes process, tout part de travers.
Aujourd’hui, c’était censé être une journée de victoire.Trois signatures prévues. Trois projets mûrement travaillés. Des architectes, des artisans, des notaires, des mois de préparation.Et pourtant : zéro signature.
Pas une seule.Trois dossiers. Trois blocages. Trois leçons.Bienvenue dans la vraie vie du marchand de biens.
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🎢 Les montagnes russes du métier
Le marchand de biens, c’est un métier d’adrénaline, de stratégie, mais surtout d’humain.On a beau penser qu’il s’agit avant tout de pierre, de chiffres et de rendement, c’est avant tout une aventure psychologique.
Tu peux avoir tous les feux au vert, mais il suffit d’un grain de sable — une peur, une rigidité, une incompréhension — pour que tout s’arrête.
1️⃣ Le notaire procédurier et le primo-investisseur paralysé
Premier dossier : acheteur primo-investisseur, motivé mais stressé, accompagné d’un notaire de grande ville qui, au lieu de sécuriser, complexifie tout.
Des demandes ubuesques :• documents non obligatoires,• clauses redondantes,• vérifications excessives,• et surtout, un climat de peur.
Quand on débute, on cherche souvent “le risque zéro”. Mais dans ce métier, le risque zéro n’existe pas. Il n’y a que le risque maîtrisé.Résultat : la peur a pris le dessus, et la signature n’a jamais eu lieu.
2️⃣ Le vendeur qui ne respecte pas le compromis
Deuxième cas : tout était prêt, compromis signé, dates fixées…Mais au moment de la signature, on découvre que le vendeur n’a pas retiré la cuve à gaz, comme il s’y était engagé.
Pire : il tente le passage en force.“De toute façon, c’est pas grave, on signe quand même, non ?”Non.
👉 Ce genre d’attitude est exactement ce qu’il faut refuser dans notre métier.Le compromis, c’est un contrat. Il engage deux parties, et chacun doit respecter sa part.
Refuser de signer dans ces cas-là, c’est préserver son intégrité et sa crédibilité.Et à long terme, c’est toujours payant.
3️⃣ Le “feeling” de parking
Troisième dossier : un acquéreur qui “ne sent pas” la place de parking…Après des semaines de plans validés, de compromis signé, et de rendez-vous notaires.
Un prétexte pour renégocier, soutenu par un notaire client — plus mesquin que conciliant.Résultat : blocage complet.
C’est souvent ce genre de détail qui fait dérailler un projet.Mais derrière chaque “feeling”, il y a une négociation cachée. Et le rôle du marchand de biens, c’est aussi de la repérer et de la gérer… sans s’épuiser.
🧩 Trois dossiers, trois échecs, mais zéro regret
Sur le moment, oui, c’est frustrant.Mais en prenant du recul, on réalise que ces expériences sont notre meilleure école.
Chaque projet qui tombe à l’eau, c’est :• un filtre pour mieux choisir ses interlocuteurs,• une leçon de psychologie,• un ajustement dans ses process,• et souvent… un gain de sérénité pour la suite.
Parce qu’en réalité, dans ce métier, tu ne perds jamais :tu apprends, ou tu gagnes.
💬 La vérité sur ce métier
On idéalise souvent le marchand de biens :les plus-values, les projets terminés, les photos “avant/après”, les chiffres ronds.
Mais la réalité, c’est que derrière chaque réussite, il y a dix imprévus,des dossiers qui bloquent, des interlocuteurs qui changent d’avis, des émotions à canaliser.
C’est un métier de passion, d’endurance, et de résilience.
⚙️ Ce qui nous permet d’avancer malgré tout
Si aujourd’hui, on arrive à garder le cap, c’est grâce à plusieurs choses :• des équipes solides en local,• une spécialisation claire des tâches (chacun sa responsabilité, chacun son rôle),• une capacité à déléguer et piloter à distance,• et surtout, une vision long terme.
Ce sont ces fondations qui nous permettent d’être sereins, même quand trois signatures sautent le même jour.
🚀 En conclusion
Ce métier ne s’apprend pas dans les livres.Il s’apprend sur le terrain, dans la sueur, les blocages, les rebondissements.Mais c’est justement ça qui fait sa beauté.
Chaque échec est un pas de plus vers la maîtrise.Chaque “non” est une préparation pour le prochain “oui”.Et chaque jour difficile te rappelle pourquoi tu t’es lancé : pour la liberté, pour la création, pour le plaisir de bâtir quelque chose de vrai.
Il y a des moments où tu sens que tu tournes en rond, où tu doutes d’un compromis, d’un montage ou d’un arbitrage patrimonial…
C’est exactement pour ça qu’on a lancé le Bilan Stratégique Marchand de Biens :
🎯 1h d’échange avec Benoît Gamard pour faire le point sur ton projet, lever tes blocages et valider ta stratégie avant d’avancer.
Parce qu’à certains moments, un bon conseil vaut plus qu’une mauvaise décision.👉 Réserve ton appel stratégique ici
💬 Et vous, ça vous est déjà arrivé d’avoir une journée où rien ne se signe ?Racontez vos #vdm de l’immobilier dans les commentaires 👇
