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Déposer une demande de formation Marchand de Biens
Le marché immobilier français connaît depuis 2023 une baisse historique des transactions.Hausse des taux, chute de la construction neuve, durcissement des conditions d’emprunt : la machine s’est grippée.
Pour y répondre, le Projet de loi de finances 2026 (PLF 2026) s’accompagne d’une série d’amendements portés par plusieurs députés, parmi lesquels Corentin Le Fur, visant à stimuler la revente, encourager la location longue durée et rééquilibrer la fiscalité entre meublé et nu.
Un amendement gouvernemental prévoit la possibilité d’amortir 2 % par an de la valeur du bâti, pour tout logement neuf ou en état futur d’achèvement loué nu pendant au moins neuf ans.
➡️ Objectif : rendre la location nue plus attractive fiscalement et relancer la construction.➡️ Impact pour les marchands de biens : ce dispositif favorise les opérations avec engagement locatif, mais limite les stratégies de revente rapide.
Inspiré du LMNP, ce statut vise à unifier la fiscalité des bailleurs et à encourager les propriétaires à louer leurs biens plutôt que les laisser vacants.
➡️ Objectif : simplifier et clarifier la fiscalité des revenus locatifs.➡️ Impact : les investisseurs et marchands de biens qui gardent certains biens en location pourraient bénéficier d’un cadre fiscal plus stable, notamment si les amortissements sont confirmés dans l’ancien.
C’est l’un des sujets les plus scrutés du moment.Plusieurs amendements du PLF 2026 visent à réduire, voire supprimer la possibilité d’amortir intégralement un bien en LMNP, qui constituait jusqu’ici l’un des leviers fiscaux majeurs des investisseurs en meublé.
🔍 Ce qui change :
🧭 Conséquences directes :
💬 « L’objectif n’est pas de pénaliser le meublé, mais de rééquilibrer le jeu fiscal entre les différents types de location », a expliqué le rapporteur du budget immobilier à l’Assemblée nationale.
⚠️ Ces dispositions ne sont pas encore définitivement votées, mais elles traduisent clairement une volonté de resserrer les niches fiscales autour du logement meublé.
Adopté le 3 novembre 2025, cet amendement du député Corentin Le Fur (Les Républicains) propose de ramener de 22 à 17 ans la durée nécessaire pour bénéficier de l’exonération totale d’impôt sur la plus-value sur les résidences secondaires et biens non-principaux.
➡️ L’exonération sur l’impôt sur le revenu (19 %) serait atteinte dès 17 ans,➡️ Les prélèvements sociaux (17,2 %) resteraient, eux, exonérés après 30 ans.
🎯 Objectif clair : fluidifier le marché immobilier.Beaucoup de propriétaires conservent aujourd’hui leurs résidences secondaires uniquement pour atteindre les 22 ans de détention nécessaires à l’exonération complète.Cette mesure pourrait libérer plusieurs milliers de logements sur le marché, notamment sur les littoraux et zones touristiques.
💡 Impact pour les marchands de biens :
Ces réformes convergent vers une même logique :
Pour les marchands de biens et investisseurs, cela impose d’adapter les business plans :
L’année 2026 marque un tournant stratégique.Les réformes en discussion traduisent une volonté claire : récompenser la détention longue, favoriser la rénovation, et réduire les écarts fiscaux entre les différents statuts.
Pour les marchands de biens et investisseurs aguerris, c’est le moment d’adapter sa lecture du marché, d’anticiper les effets fiscaux et de se positionner sur les biens qui redeviendront attractifs dès que ces mesures seront effectives.